Selon un adage juridique, « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude », bon allez, je vous la fais en latin ça vous parlera peut être plus: « Nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans ».
Par nature, tout investissement est accompagné d’un certain niveau de risque.
Celui qui achète une maison doit par exemple la visiter pour voir si elle correspond à ses critères de recherche et s’il ne l’a jamais fait, il devrait y aller avec un professionnel de l’immobilier qui le conseillera. Celui qui achète une voiture et qui ne connaît rien à la mécanique se déplace avec un mécanicien pour réaliser les contrôles nécessaires.
Acheter un actif numérique tel un site internet peut d’ailleurs être plus risqué puisque l’actif en question est une chose intangible, contrairement aux maisons et voitures par exemple. Le risque est d’autant plus grand pour une personne qui n’a jamais fait l’acquisition de site et qui ne possède ni point de repère ni de comparaison.
Si une personne a manqué de prendre les précautions minimales avant d’acquérir une affaire qui s’avère par la suite peu rentable pour elle, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. En effet, elle aurait, dans ce cas, dû faire les vérifications nécessaires pour s’assurer qu’elle obtenait exactement ce qu’elle était venu rechercher, à savoir une affaire florissante ou ayant un fort potentiel de croissance.
Qu’est-ce que la due diligence ?
La due diligence ou diligence raisonnable signifie simplement le fait de vérifier tous les aspects importants de ce que vous achetez pour s’assurer d’obtenir exactement ce qui est annoncé et à ce à quoi vous vous attendez.
La due diligence ou diligence raisonnable constitue un ensemble de moyens et d’actions à mettre en œuvre dans le but d’assurer et de protéger ses droits et intérêts. D’ailleurs aux yeux de la loi et comme le rappelle l’adage précité, celui qui fait preuve de due diligence est protégé puisqu’il est considéré avoir fait tout ce qui était possible et raisonnable de faire pour garantir ses droits. Il s’agit pour l’acquéreur de « couvrir ses arrières ».
Faire preuve de due diligence pour l’acquéreur d’un site internet, qui est un actif sensé lui rapporter de l’argent, consiste à suivre un ensemble de directives pour s’assurer que le site correspond à ses critères de recherche et d’investissement et à sa tolérance au risque. Si un site ne répond pas à ses attentes, il serait plus sage d’en rechercher un autre. En termes plus clairs, c’est effectuer une série de contrôles pour s’assurer de faire une bonne acquisition.
Si malgré une due diligence, il s’avère après acquisition que le site ne répond finalement pas aux attentes de son nouveau propriétaire, on est en droit de penser que le vendeur a fait en sorte de dissimuler certains aspects peu reluisant de son site internet dans le but de s’en débarrasser plus facilement. Dans le pire des cas, l’acquéreur aura acquis une arnaque qu’il n’aura malheureusement pas décelée à temps.
Comme il sera certainement plus difficile de revenir sur l’achat d’un site internet qui finalement ne correspond pas aux attentes de son acquéreur ou, pire, une arnaque (le vendeur pourrait disparaître sans laisser de trace), mieux vaut s’assurer dès le départ de la pertinence du choix. Mieux vaut rechercher dès le départ s’il existe d’éventuelles raisons de dire « NON » à la transaction avant de la conclure définitivement.
Faire preuve de due diligence ou diligence raisonnable revient en quelque sorte à trouver d’éventuels signaux d’alarme ou « drapeaux rouges » pour avorter à temps la transaction.
C’est pour vous aider à effectuer le meilleur choix et à détecter l’éventuelle présence de ces signaux que ce guide est écrit. Nous allons procéder par étape. Cela dit, les différentes étapes décrites ici ne constituent en aucun cas la seule manière de mener la due diligence. A force de pratique, n’hésitez pas à y apporter votre touche personnelle. Allons-y !
Quelles questions le futur acquéreur devrait se poser avant d’effectuer toute démarche de recherche ?
Le futur acquéreur d’un site internet doit commencer par mettre au clair ses attentes, le type de site internet qu’il veut acheter, la niche dans laquelle il aimerait investir son argent (séduction, immobilier, fitness, etc.), le genre de site qui sera adapté à son style de vie, etc.
Est-ce que l’investissement et le risque supposé en acquérant le site internet valent la récompense potentielle ? Est-ce que l’acquéreur possède des compétences pertinentes pour exploiter et gérer le site ?
En effet, l’achat d’un site internet devrait lui apporter plus qu’une simple source de revenus complémentaires. Car acquérir un site internet c’est comme créer sa propre entreprise même si en l’occurrence il s’agit plus d’une reprise d’entreprise.
Cela dit, réussir une acquisition de site internet dans la vie d’un entrepreneur est certainement gratifiant et lui donnera de la confiance en soi pour la suite alors que la rater sera décourageant, stressant et lui donnera l’impression d’être nul, surtout si c’est la première fois qu’il s’y met.
L’achat d’un site internet devrait également apporter de la valeur ajoutée à sa qualité de vie.
Il en découle que la due diligence elle-même variera selon l’acquéreur. On pourrait dire qu’il y a autant de manières de faire preuve de due diligence qu’il n’y a d’acquéreurs de site internet. Le processus de due diligence est très personnel et individualisé. Chaque acquéreur est unique.
Au-delà, il existe cependant des bonnes pratiques en matière de due diligence en vue d’acquérir un site internet. Et c’est ce qui nous intéresse le plus dans le cadre de cet article.
Point n°1 : Le site est-il vraiment de qualité ?
Comme vous allez investir votre argent, il serait pertinent de savoir au plus vite si un site internet donné correspond à vos critères de recherche et d’investissement en matière de site internet. En effet, un site web en vente est tout comme bien ou actif à vendre : on peut y trouver une bonne affaire parmi des tas de mauvaises affaires, voire carrément des arnaques.
L’attitude à adopter, quel que soit le site web à examiner est la suivante : faire preuve de scepticisme et rechercher des preuves avant de décider.
L’identité du site
Une fois l’URL du site connu, vous pouvez déjà regarder si celui-ci contient le nom d’une marque connue. Si c’est le cas, il faudrait vérifier s’il y a des droits d’auteur ou de copyright en cause. Si vous pensez avoir affaire à une marque sans en être certain, dans le doute pensez à vérifier la présence d’une marque déposée. Cela vous évitera à de litiges juridiques coûteux en temps et en argent.
Sur quelle plateforme le site internet est hébergé ?
Dans le domaine des plateformes d’hébergement de site internet ou systèmes de gestion de contenus (CMS), WordPress est certainement la plus connue et la plus répandue sur internet étant donné son efficacité et le bon référencement sur les moteurs de recherche. La majorité des blogs y est notamment hébergée, blogs sur lesquels se trouve peut-être votre prochaine acquisition. Si vous êtes à l’aise avec WordPress, vous pourriez songer à acquérir un site qui y est hébergé. Sinon, faites selon ce qui correspond à vos préférences et/ou éventuelles compétences.
L’antériorité et l’âge du site
L’une des premières choses à vérifier c’est l’antériorité du site internet pour savoir si le site est récent ou vieux de quelques ou plusieurs années. À partir de l’historique du site internet on devrait pouvoir déterminer ce point.
Pour cela, on vous conseille de vérifier cela sur Archives.org dite aussi Wayback Machine. Vous y verrez les versions antérieures de tous les sites web et notamment de leur évolution. Le plus important est de voir si le site est resté dans la même niche qu’au départ. Le site Who.is également vous donnera des informations concernant votre potentielle acquisition, notamment la date à laquelle le nom de domaine a été enregistré.
Par exemple, si le site est consacré au fitness à ses débuts, il devrait y être resté au fil du temps ; sinon, il y a là matière à se poser des questions (et à en poser au vendeur) et à se méfier.
Si le nom de domaine concorde avec l’activité du site, c’est aussi une bonne chose.
Concernant l’âge du site, chaque acquéreur possède ses préférences. Certains préfèrent acheter des sites internet et nom de domaine anciens tandis que d’autres choisissent les jeunes sites.
Le fait d’avoir affaire à un site web vieux de quelques années vous donnera accès à un historique plus détaillé mais aussi à un historique des revenus. Vous pourrez y observer la saisonnalité des revenus, voir s’il y a des périodes d’augmentation ou de diminution des revenus du site, voir des indices qui pourraient indiquer que le site est à l’abandon, etc.
En effet, les sites web sont comme les entreprises en dur : ce sont également des entreprises et elles sont soumises aux mêmes risques d’échouer et de disparaître.
Qui sont vos principaux concurrents ?
Sur certaines niches la concurrence peut être plus rude surtout si de gros sites ou des sites appartenant à des entreprises géantes y sont présents. Il serait intéressant de comparer les revenus de divers sites de même importance et qui évoluent dans la même niche.
Point n°2 : La niche du site vous intéresse-t-elle?
Une fois que vous avez déterminé que le site est légitime, cela ne suffit pas à en faire une affaire florissante si le site évolue dans une niche qui ne vous parle pas ou qui n’est pas adapté à vos attentes. Si la niche vous intéresse, celle-ci fait-elle partie des niches porteuses c’est-à-dire connaissent une forte croissance au moment où vous envisagez l’acquisition ? Pour cela, faites-vous aider de l’outil Google Trend.
La niche possède-t-elle un potentiel de croissance ou non ?
Voilà une autre question pertinente. En effet, acquérir un site positionné sur une niche à fort potentiel de croissance signifie que vous aurez potentiellement beaucoup de prospects et de clients.
S’il est possible en théorie de gagner de l’argent sur internet peu importe la niche, il y en a qui sont beaucoup plus rentables que d’autres : commissions plus élevées, RPM d’affichage publicitaire plus intéressants, etc.
Le RPM correspond au revenu que rapporte le site par mille événements de même nature : sessions, pages vues, nombre d’utilisateurs, etc.). Certaines niches sont beaucoup plus rémunérateurs (par exemple 1000 euros sur les sites promouvant les crypto-monnaies) que d’autres (10 à 20 euros).
Par exemple, si le site est sur les réseaux d’affichage publicitaire tels Mediavine ou AdThrive, vous devriez vérifier s’il répond aux exigences minimales de pages vues sur ces réseaux. Ainsi, Mediavine et AdThrive exigent respectivement 50 000 et 100 000 pages vues par mois.
Vous devriez confirmer auprès de votre vendeur si les réseaux d’affichage publicitaire vous reconnaîtront comme nouveau propriétaire une fois la transaction achevée. Si le vendeur ne vous semble pas disposer à révéler ces accords, vous devriez peut-être envisager de demander vous-même auprès du réseau d’affichage publicitaire concerné.
La niche semble-t-elle durable ?
Cela signifie que vous aurez toujours des clients au sein de ladite niche, peu importe le temps, puisque la niche répond à des besoins intemporels qu’il faudra toujours satisfaire. Cela vous permet d’éliminer d’office les niches basées sur les tendances et le buzz qui, par nature, ne durent pas.
Pouvez-vous recourir à plusieurs sources de monétisation ?
Actuellement, quelles sont les sources de monétisation utilisées sur le site internet ? Est-ce que le site vit surtout des publicités Google? Le vendeur a-t-il rejoint un programme d’affiliation de l’un de ses partenaires ? Si c’est le cas, quelle est l’identité de ses partenaires ?
Le site propose-t-il à la vente des produits numériques ? Ou au contraire, vend-t-il des produits en dropshipping ?
Le site utilise-t-il plusieurs sources de monétisation à la fois ?
Une fois les sources de monétisation connues, un des points à déterminer est s’ils vous seront transmis une fois l’acquisition du site réalisé : bénéficierez-vous en tant que futur acquéreur du programme d’affiliation dont le vendeur faisait partie ? Le vendeur vous transfèrera-t-il la propriété des produits numériques qui étaient vendus sur son site ?
Car si la réponse s’avère négative, vous vous exposez à une baisse de vos revenus dès le premier jour d’achat.
Combien le site rapporte à son actuel propriétaire ?
Monétiser un site n’est pas obligatoire et c’est le cas de nombreux blogs qui n’en font pas une priorité. Mais un site que le propriétaire actuel cherche à vendre doit rapporter de l’argent à son futur acquéreur.
L’aspect financier fait partie du domaine où votre due diligence est requise. En effet, c’est le seul moyen de savoir si vous allez faire une bonne affaire dès le départ ou non. Il est préférable d’acheter une affaire rentable. Cela vous évitera du stress inutile.
Cependant, une précision s’impose : les revenus passés ne constituent en aucun cas une garantie fiable de revenus futurs. Ce n’est pas parce qu’un site a toujours généré d’excellents revenus pour son propriétaire qu’il continuera de le faire après votre acquisition. C’est peut-être une des causes qui pousse son propriétaire à s’en séparer.
A contrario, ce n’est pas parce qu’un site ne générait aucun revenu qu’il ne le fera pas à l’avenir. Cela peut vouloir simplement dire que le propriétaire n’a pas utilisé des stratégies adaptées (par manque de compétences en la matière par exemple) ou n’en a pas du tout utilisé (pas sa priorité par exemple), d’où la faiblesse ou l’absence des revenus.
Dans le cas où des revenus ont été générés par le site ceux-ci sont-ils à la hauteur de vos attentes ? Comparativement à d’autres sites évoluant dans la même niche, le site analysé obtient-il des résultats inférieurs, dans la moyenne ou supérieurs ?
Y a-t-il une corrélation entre les revenus obtenus et la quantité de travail à fournir, notamment s’il faille fournir beaucoup de travail pour obtenir un peu de revenus ? Si vous avez entendu parler de la loi de l’efficacité de Pareto, dite aussi loi 20/80, eh bien, c’est certainement le moment de vous en servir.
Essayez d’obtenir des informations pertinentes de la part du vendeur pour vous éviter des déceptions. Il se peut que ce dernier veuille juste « changer d’air » et exploiter un nouveau site internet dans une autre thématique ou niche.
Un dernier conseil en la matière : gardez la tête froide et évitez de baser votre décision sur des simulations ou des projections de gains.
Évaluez la valeur du site internet
Vous pouvez utiliser notre outil d’estimation de site internet en ligne. Cela vous donnera une idée proche de l’investissement à faire pour son acquisition.
Point n° 3 : Comment se comporte l’audience du site?
Vous aurez beau posséder un site web génial et des produits de qualité, si personne ne le sait vous n’en tirerez malheureusement aucun revenu. Des visiteurs doivent venir sur votre site pour connaître ce que vous avez à leur proposer ; l’ensemble des visites sur un site web est désigné par le nom de trafic.
Le trafic monte, baisse ou est-il stable au fil du temps ?
Il existe des outils gratuits et payants pour estimer le trafic d’un site web tels que semrush ou encore ahrefs.
Parmi les outils gratuits à la disposition de l’acquéreur, il y a Google Analytics ou Clicky. Pour cela, le vendeur doit vous donner un accès invité au compte Google Analytics de son site web. Grâce à cet outil, vous pouvez analyser l’évolution du trafic sur le site sur des périodes clés.
Généralement, on recommande d’examiner le trafic sur les 30 derniers jours, les 6 et les 12 derniers mois. L’objectif est de détecter des tendances ou des saisonnalités dans le trafic.
Par exemple un site vendant des meubles de jardin devrait avoir beaucoup de trafic lors des belles saisons, c’est-à-dire en printemps et en été, et certainement moins en hiver.
Voici ci-dessous des pistes à creuser de votre côté.
Combien de temps les gens passent-ils sur le site ?
Le temps de consultation d’un site web est une donnée importante. Si la majorité du trafic qui passe par le site est inférieure à 3 secondes, il est probable qu’elle provienne essentiellement de robots ou d’une audience créée artificiellement.
Il convient de porter également votre attention sur les pages les plus visitées : quelles sont-elles ? A chaque session utilisateur, combien de pages sont vues ? Les pages les plus vues correspondent-elles aux produits les plus vendus sur le site ? Est-ce que le nombre de vues de pages est plutôt bien réparti entre toutes les pages du site ou est seulement concentré sur quelques pages ?
Si les internautes restent assez longtemps sur un site et qu’ils en consultent plusieurs pages, cela peut vouloir dire que le site offre une bonne expérience utilisateur ou leur apporte de la valeur ajoutée.
D’où viennent les clics ?
Examinez les données démographiques du trafic. De quelles régions le trafic provient-il ? En fonction du domaine d’activité du site analysé, le trafic doit géographiquement provenir d’un lieu non pertinent. Le cas échéant, il peut s’avérer judicieux d’examiner plus en profondeur les données du site. Par exemple, si le site vend localement des articles de jardinage alors que la moitié du trafic provient de l’étranger. À moins que le site ne vende et ne livre également à l’étranger, ce genre d’informations est à considérer comme un signal d’alarme.
Quels sont les mots-clés qui attirent le trafic sur le site analysé ?
Les sites web emploient tous plusieurs mots-clés dans le but d’attirer à eux les visiteurs. Les mots-clés sont liés au domaine d’activité du site. Si un site web est très bien référencé sur un grand nombre de ses mots clés et que tous ses mots-clés reçoivent un trafic acceptable, alors le site a des bases solides qui lui assurent la visibilité des internautes.
Pour vous en assurer, vous pouvez utiliser des outils comme SEMRush ou AHREF qui permettent d’examiner le classement du site pour ses mots clés.
Les chiffres de trafic annoncés sont-ils réels ou trafiqués ?
Si le vendeur est de bonne foi, il devrait vous donner sans poser de question un accès invité à son compte Google Analytics et à Google Searh Console. S’il essaie de trouver des excuses pour ne pas le faire, c’est qu’il y a potentiellement anguille sous roche.
Le site web a-t-il déjà subi des pénalités de la part de Google ?
Si le site Web a antérieurement fait l’objet d’une pénalité de la part de Google, le trafic aura considérablement diminué et le site ne sera peut-être plus classé pour les termes qu’il utilisait auparavant. Si vous avez des raisons de penser que le site a été pénalisé, demandez au propriétaire si c’était le cas et quelles mesures il a prises pour rectifier le problème.
Il se peut que le trafic d’un site chute brusquement à partir d’un certain moment. Cela peut vouloir dire que le propriétaire a fait quelque chose qui en est à l’origine. Une évolution en sens inverse pourrait aussi être un indicateur. En effet, si le trafic sur un site web augmenté brutalement, cela peut vouloir dire que le propriétaire a fait quelque chose qui en est à l’origine. Par exemple, il a acheté des liens PBN. C’est d’ailleurs le prochain point à vérifier.
Point n°4 : Le site possède-t-il des liens entrants et/ou des liens toxiques?
Qu’est-ce que les backlinks ?
Petit rappel, les sites internet peuvent faire l’objet de backlinks (ou liens entrants). Il s’agit de liens placés sur un ou plusieurs sites web tiers et qui pointent vers votre propre site web. Cela signifie que les visiteurs d’un site web tiers seront potentiellement vos visiteurs également s’ils venaient à cliquer sur les liens qui parviennent à votre site web. Cela peut augmenter votre trafic de votre site, grâce au SEO, mais tous les liens qui pointent vers votre site ne servent pas nécessairement ses intérêts.
Il convient d’analyser la quantité et la qualité des backlink vers votre site :
- Combien de backlinks y a-t-il ?
- Proviennent-ils de sites à haute autorité ? des outils comme AHREF ou Moz permettent de vérifier si le site est bien « établi » et « fait autorité » sur internet
- Se sont-ils développés de manière naturelle ou non ? Les backlinks qui se sont développés de manière naturelle contribuent à la force générale du domaine : plus il y en a, mieux ce sera. Par contre, les liens non naturels peuvent pénaliser le site.
Les liens entrants de cette sorte sont généralement qualifiés de toxiques. Ils sont à éviter.
En effet, un lien toxique est lien non naturel qui pénalise le référencement naturel d’un site web sur les pages de résultats d’un moteur de recherche. Ces liens proviennent de sites de spams, de sites créés uniquement pour créer des liens, des sites non indexés par Google ou de sites sur lesquels se trouvent un virus ou un logiciel malveillant.
Si votre site est victime de liens toxiques c’est son référencement qui risque d’être mis à mal. Voici des types de liens qui, potentiellement, desservent votre site web :
- Les liens provenant de réseaux de blogs privés ou Private Blog Network (PBN)
- Les liens internationaux généralement spammés, qui se terminent par .cn ou .ru
- Les liens venant de sites de contenus pour adultes
- Les liens venant de casinos
Un propriétaire de site avouera rarement qu’il a fait usage de backlink ou utilisé un réseau de blogs privés pour augmenter le trafic de son site. L’une des manières d’éviter cela est d’acheter vos sites web en passant par un courtier en sites web ou une place de marché comme le propose notre équipe sur Ventesiteinternet.com. Généralement, elles divulguent si oui ou non le propriétaire a fait appel à des backlinks issus de PBN.
En conclusion
A travers ce guide sur la due diligence lors de l’achat d’un site internet, voilà à votre disposition plusieurs pistes à explorer pour découvrir les coulisses du business en ligne que vous envisagez d’acquérir.
Autant vous prévenir que lors de nos recherches pour la rédaction de ce guide, nous avons constaté qu’il existe autant de manières de faire preuve de due diligence que de sources d’informations. En définitive, si les étapes que nous avons mentionnées vous servent de guide, nous vous invitons à rester créatifs quant à l’évaluation d’un site web.
Dans tous les cas, la due diligence ou diligence raisonnable vous invite à prendre le temps d’observer et d’analyser un site avant toute décision d’acquisition. Donnez-vous autant de temps que nécessaire avant de conclure la vente.
D’ailleurs avant d’effectuer la transaction finale, essayez d’obtenir du vendeur une période de 30 jours minimum (60 à 90 jours seraient mêmes souhaitables) d’assistance de sa part. Il vaut mieux toujours prévoir cette période au cas où vous oublier un détail d’importance ou si la transition révèle quelque chose de nouveau ou des difficultés apparaissent et qu’il sait comment y remédier.
Enfin, pour vous faire gagner du temps, parce que votre temps est précieux, mais aussi pour éviter qu’une bonne affaire ne vous file sous le nez (car un autre acquéreur aura été plus rapide que vous), envisagez sérieusement de commencer vos recherches sur les places de marché en ligne. Les places de marché tel que Ventesiteinternet.com qui sont d’excellentes plateformes où la perle rare pourrait se cacher.